DRUMMONDVILLE. Stéphanie Guilbeault, propriétaire des TrOnches, a réussi à convaincre deux investisseurs de l’émission Dans l’oeil du Dragon, d’embarquer avec elle dans son aventure et de devenir des «partenaires de l’imaginaire».
La jeune femme d’affaires a d’abord proposé aux Dragons d’investir 30 000 $ dans sa compagnie pour 25 % des parts. Rapidement, Mitch Garber lui a offert le montant désiré pour 33 % de l’entreprise. Martin-Luc Archambault, lui aussi enchanté par l’opportunité d’affaires, lui a offert le même montant et a proposé à M. Garber d’investir ensemble. «Si vous prenez notre offre, vous allez devenir millionnaire», a lancé M. Garber. Après avoir consulté son conjoint et sa conseillère, Stéphanie Guilbeault a accepté l’offre des deux Dragons, tout sourire.
«Je trouve que ce que vous avez fait au Québec est extraordinaire», a résumé M. Garber. «Vous avez un super beau produit et l’attitude qu’il faut chez une entrepreneure», a souligné M. Archambault. Les deux Dragons rêvent notamment d’ouvrir le marché extérieur et de propulser les ventes en ligne.
Danièle Henkel, qui a passé son tour pour s’associer aux TrOnches, a tout de même promis à Stéphanie d’en acheter pour ses petits-enfants, elle qui a serré sa peluche tout au long de la présentation de l’entrepreneure.
Le tournage a eu lieu il y a environ un mois et a duré environ 45 minutes. Stéphanie se disait nerveuse. «J’aurais voulu en dire tellement plus», indique-t-elle en ajoutant qu’elle a livré son message en pensant aux investisseurs qu’elle avait devant elle, mais qu’elle aurait aimé davantage s’adresser aux téléspectateurs pour les charmer.
L’entreprise fondée à Drummondville n’a que trois ans… l’âge auquel bon nombre d’enfants serrent encore très fort un toutou avant de tomber dans les bras de Morphée. Elle a enregistré cette année des ventes de 70 000 $ en peluches et en produits dérivés grâce à ses 50 points de vente, ce qui est au-delà des objectifs que s’était fixés la femme de 26 ans.
Ses peluches sont fabriquées au Québec par des couturières. Pour fabriquer ses produits dérivés, elle s’associe avec d’autres entrepreneurs de la province qui oeuvrent dans le domaine du divertissement pour enfants, ce qui lui amène de belles relations d’affaires avec ceux qui auraient pu autrement devenir des compétiteurs.
En entrevue, l’entrepreneure rappelle qu’elle n’est pas une artisane, mais plutôt une entrepreneure et manufacturière. Les Dragons l’ont visiblement compris puisque ceux-ci emboîtent rarement le pas avec des artisans.
«Beaucoup de choses merveilleuses s’en viennent pour les TrOnches, dont des livres», fait savoir Stéphanie en ajoutant que d’autres partenaires, en plus des Dragons, s’ajouteront à l’équipe prochainement.
Un faible pourcentage des ententes conclues devant les caméras se concrétise sur le terrain. À ce sujet, la Drummondvilloise n’est pas inquiète. ««Eux aussi, ils sont chanceux. Ils ont fait un bon deal et je crois que cela se concrétisera.»
La propriétaire des TrOnches s’attend à ce que la visibilité que lui procure l’émission génère un «boost» pour son entreprise. Elle s’est d’ailleurs préparée à avoir un surplus de travail pour le prochain mois.